Le GHB détient des effets sur le système nerveux central. Il est un dépresseur du système nerveux central. La structure chimique des sources actives de certaines plantes psychotropes est très proche de quelques hormones du cerveau. Celles-ci sont habituellement des neurotransmetteurs qui jouent un rôle indispensable dans la biochimie des fonctions mentales car, elles collaborent à la transmission chimique des impulsions entre les neurones. Les neurones sont en fait des cellules spécialisées. Leur activité caractéristique est en fait de permettre au cerveau d’apprendre, de raisonner et de se souvenir. Les drogues peuvent interagir dans toutes les escales de l’activité des neurotransmetteurs. De manière très particulière, les drogues peuvent paralyser les réactions chimiques permettant la création des neurotransmetteurs, évacuer les vésicules qui renferment les neurotransmetteurs de leur chargement, bloquer l’entrée ou la sortie des neurotransmetteurs dans les vésicules, saturer les récepteurs à la place des neurotransmetteurs, empêcher les neurotransmetteurs de revenir dans leur neurone originel et interférer avec les changements et les impulsions électriques et chimiques parvenant au neurone récepteur. En d’autres termes, les drogues peuvent endommager les facultés intellectuelles en bloquant les impulsions nerveuses, en empêchant les neurotransmetteurs de parvenir à l’endroit où ils doivent aller ou encore de produire beaucoup trop ou insuffisamment de neurotransmetteurs. Le résultat est la stimulation exagérée des neurones, ou encore une absence de stimulation, ce qui empêchera le système nerveux de mener à bien ses fonctions habituelles. Il est produit physiologiquement dans le cerveau des mammifères et sa structure chimique est très proche de celle d’un neurotransmetteur qu’on nomme le GABA. Dans le cerveau des mammifères, le GHB est synthétisé à partir du GABA. Le GHB neutralise temporairement la diffusion de dopamine et en augmente ainsi la concentration dans le synapse. Le GHB stimule la production d’hormone de croissance. Le GHB agit sur les endorphines ce qui lui donne des propriétés sédatives et anesthésiantes. Le GHB agit sur le septum et l’hippocampe. Il gère les comportements d’alarme, de peur, d’anxiété et d’éveil. Il met l’ensemble des muscles du corps en état de profonde relaxation.